Ça fait longtemps que t’es parti depuis
Tu sais j’ai grandi j’ai vu les jours défiler
Toutes ces années j'ai pas arrêter de penser à toi
Endeuillé depuis ce jour où Dieu t’a ouvert ses bras
Les repas dominicaux sont un lointain souvenir
La plume sur le cœur je t’écris ce que je ne peux plus te dire
Depuis que t’es parti t’as laissé un vide
La lumière n'éclaire plus les fenêtres du salon
La maison a l’air d’un cimetière désert en plein hiver
Nos vies tombées en ruines commencent à se reconstruire
On se sert les coudes on se demande comment sera l’avenir
C’est dur il y a tant de choses qui me rappellent le passé
Je te jure je n’ai pas cessé de contempler le ciel
En espérant t’apercevoir
Te voir bien auprès des anges pour éclairer mes instants noirs.

Tous les jours je pense à toi
Et je lève les yeux vers le ciel
Es-tu cet ange que je vois battre des ailes ?
Eternel cycle…

Ça fait longtemps que j'écris
L’encre s'écoule les souvenirs aussi
J’me rappelle ces moments de mon enfance
Ces beaux instants parfumés d’insouciance
Aujourd’hui endormi derrière ton mur d’argent
Je sais que tu veilles sur tes enfants
Et nage dans un océan d’éternité
Loin du malheur d’une planète asphyxiée
J’ai repris le stylo t’écris la tête hors de l'eau
Pendant que d’autres pleurent la perte d’un proche
J’ai les poches pleines de souvenirs
Rassure toi il n’y en a aucun de moche
Tu sais on dit que le temps guérit toutes les blessures
8 ans après c'est toujours aussi dur
Une chose est sûre un jour je te reverrais
J'espère que tu m'garde une place à tes côtés

Tous les jours je pense à toi
Et je lève les yeux vers le ciel
Es-tu cet ange que je vois battre des ailes ?
Eternel cycle…

Ça fait si longtemps quelle importance ?
Les années passent seul reste l’absence
Petit à petit j’en prends conscience
J'accepte l’idée que je ne te reverrais jamais
C’est dur mais on s'y fait
Je te sais en bonne compagnie
Les anges chantent tes louanges
Permets-moi de monter une minute au paradis
Te voir sourire comme quand tu n’avais pas cette maladie
Quoi que je fasse il n’y a que cette putain de feuille blanche
Seul l'âme en peine perdu mon esprit flanche
Je t’ai dit ce que j’avais sur le cœur
Comme une envie de vomir
Quand j’approche de cette sépulture qui me fait peur
Je sais qu’un jour je te rejoindrai mais ce n’est pas l’heure
Pour le moment je relève la tête après trop de malheur
Virer ce manteau noir de deuil pour porter le bonheur
T’es parti trop tôt tu me manques juste un adieu sans rancœur