1. |
Nostalgique
02:38
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Je suis nostalgique comme un vieux d'après-guerre
J'rêve de revenir des années en arrière
'Crève !' se balance les gosses sur Call Of
Alerte à ma Xbox
J'cours après le passé comme David Hasseloff
Pas de Facebook à l'époque on ne s'envoyait pas des pokes
J’complotais pour des pogs avec mes potes à la compote
Il y a Boule et Bill qui déboule nez qui coule dans la foule
Et qui roulent un joint cool tapent le boule des petites poules
C’est l’effet Kiss Cool
Tranquillement j'suis posé allume mon poste et
Regarde ces merdes à la télé
J'aime utiliser des objets du passé
J’aime gratter des cahiers décriés avec un encrier
Rappeur retro style dans ton discman
J'suis ce gars à la mauvaise époque #Marty McFly
Démarre la Delorean allez bye bye…
Nostalgique de cette vie que je n'retrouverai plus
Aventurier à la recherche de mes souvenirs perdus
Futur incertain j'avance dans le noir à la Daredevil
Funambule sur un fil entre l'passé et l'avenir
J'repense à hier mais hier c'est loin
Pour rentrer j'connais pas le chemin
88 miles à l'heure autoroute de l'enfer avec ACDC
J'roule vers le passé époque décédée
Ce matin j’étais un gamin en CP
Ce soir installé je serai un homme marié
J'ai pris ce train direction le futur
Je sais d’où je pars le terminus est inconnu
Vivant à vive allure pour échapper au temps qui passe
Ma vie insignifiante comme un grain de sable dans l’espace
Faut que j'arrête de regarder derrière moi
Ma vie est devant l'avenir me tend les bras !
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2. |
Vie Virtuelle
03:17
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Nos vies étaient bien réelles pendant un moment
Un jour c'est arrivé ce n'est plus comme avant
Perdus sur une terre : réel et virtuel se confondent
Que s'est il passé ? Où est parti mon monde ?
Je crois qu'il a pris le large et vit en marge
Ne discerne plus rien il est devenu barge
Le paraître est son sarcophage
Cannibale de son image fini le temps où il était sage
Les gamins sont pendus par le fil d'actualité
En toutes saisons ces faits divers font l'actualité
On navigue jour et nuit à la recherche de quelque chose
Arrivés sur cette île on a fait pause
Cloués sur nos téléphones comme Jésus sur la croix
On a troqué notre vie contre un écran plasma
Pourquoi vouloir vivre libre ?
Dépendants de la machine on a rien vu venir.
Perdu entre réel et virtuel
Notre vie artificielle
Comme un besoin d'exister
Notre vie virtuelle
Rame entre les octets
Vis dans le mensonge c'est ok.
Croyants 2.0
La messe le dimanche c'est mort
Fuck le curé on trace à l'Apple Store
Dieu troque sa barbe contre un téléphone portable
On s'invente une vie virtuelle
Car la nôtre est minable
Renfermés sur nous on est devenus aphones
Hier ma cousine a accouché d'un bébé iphone
Dans le métro on prend des selfie c'est fort
Merci le ridicule ne tue pas
Beaucoup seraient déjà mort
L'homme ne contrôle plus la machine la machine contrôle l'homme
Asservis par nos créations c'est notre nouveau dogme
A quoi ressemblera le futur ?
On sera esclaves d'une matrice en attendant l'Elu ?
Terrorisés à l'idée d'exprimer nos sentiments
Sites de rencontres virtuelles pour humains bien vivants
Vie virtuelle à travers le prisme de l'écran
De la machine devenus de vulgaires servants...
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3. |
Lâcher Prise
03:47
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Aujourd'hui je lâche prise
Mon esprit se promène
De Londres à Paris de Rome à Venise
Je ne pense plus à rien vis juste le quotidien
Demain c'est loin je pense à maintenant
Et puis on verra bien
Pourquoi se prendre la tête ?
Ça n'en vaut pas la peine
J'embrasse ma liberté loin de ce système
En ballade entre les galaxies
Je parle aux étoiles
De là haut le monde paraît si petit
Je lâche prise un instant
Me perd dans mes souvenirs d'enfant
Porter par la brise du vent
En ballade entre les galaxies
Je parle aux étoiles
De là haut le monde paraît si petit
Je lâche prise
Allongé sur mon lit je rêve d'un ailleurs
J'vois ma vie qui défile au loin les bruits de la ville qui s'éveille en douceur
Par la fenêtre le soleil qui se lève éclairant d'une lumière unique
Nos vies devenus machinalement identiques
J'n'ai rien à faire ici les étoiles m'attendent
Leurs douces voix m'appellent
J'abandonne la ville pour rejoindre le ciel
Enfin j'ai quitté cette Terre
Comme Icare je vole de mes propres ailes
Quitte à brûler tant pis
J'veux toucher le ciel et changer de vie
A bord d'un vaisseau où j'suis seul capitaine
Les passagers sont mes rêves oubliés
Insouciant qui sait où le vent va me porter ?
Et je continue mon voyage ici le temps n'a pas d'importance
Au détour d'un astre j'vois mes parents qui dansent
Je n'ai plus de forme je n'ai plus d'identité
Juste une âme errante en quête de liberté
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4. |
Mon Nom Est Personne
04:03
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Le cul collé sur un banc toute la journée
J'regarde ma vie défilé
Comme les trains du RER B
Meurtrier j'vais tuer le temps
File moi un couteau un fusil
Trop longtemps qu'il pourri ma vie
J'vais lui trancher la gorge à la Guy Georges
Lymphatique ma détresse se forge
5 heures du matin pas un bruit la ville dort
En manque d'argent ici le silence est d'or
Il n'y a rien à faire dans ce quartier délabré
Ici bas même les rats m'ont abandonné
Éclairé par le clair de lune je marche seul dans la rue
Les réverbères comme compagnons d'infortune
Désert urbain où j'erre de dune en dune
Glaciale la pluie me lacère le visage
Déambule perdu dans mes pensées
Coincé entre le soleil et l'orage
L'ennui m'aborde j'essaye de l'éviter
Les années passent en ville j'essaye de les rattraper
Pluie incessante dans cette ville de merde
Dans cette ville fantôme où trop d'âmes se perdent
Où trop d'âmes attendent des dames se vendent sur le pavé
Des hommes fumés qui finissent en cendres
En sang mes rêves entends mes appels à l'aide
J'traverse des forêts de ciment des mers de bitume
Etanche ma soif au fond d'une bouteille d'amertume
J'suis pas un charclo même si trop d'gens passent sous mes yeux
Hier elle m'a donné un euro croyant que j'étais l'un d'eux
Le teint livide le regard vide braqué vers les cieux
Ainsi indigne j'espère assis un signe de Dieu
Seigneur odieux donne ta miséricorde
Que je me pende avec
Zombie errant dans le néant
J'suis pitoyable en fait
L'hiver s'installe passe mes journées à zoner
Le froid ou le temps finiront par me tuer
Seul le silence me perce les tympans
Il est pesant bercé par la brise du vent
Demain tout ira mieux c'est juste un film
J'donnerais cher pour un bonheur juste infime
Aujourd'hui il ne me reste plus rien
Egaré de la route j'me suis perdu en chemin
Chaque nuit enlacé dans mon malheur
Comme un pendu j'attends mon heure
J'attends que le glas sonne
Inconnu aux yeux de tous : mon nom est personne
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